Qu’est-ce qu’on fait, quand le parachute ne s’ouvre pas ?
C’est toujours facile à dire, mais dans une situation tendue, il faut rester calme. Le cerveau en mode panique n’a jamais aider personne.
Vous vous souvenez où se trouve la poignée d’activation de secours ? Non ? Voilà pourquoi la sérénité est importante. Avec une bonne formation saut en parachute, on vous apprend comment gérer ce genre de moments.
Et honnêtement, c’est plus simple quand on a appris à se détendre. Respirez bien. Ce doit être votre premier réflexe !
Il y a même des études qui le disent : ceux qui gèrent bien leur stress ont moins de soucis là-haut (et on parle de sauter d’un avion à 4000 mètres). Moi, je conseille toujours de bien travailler sur la respiration avant le saut (un peu comme on le ferait avant un entretien important).
Quelques grandes inspirations et immédiatement, la tension diminue fortement.
Et puis, vous n’êtes pas seul. Vous avez votre matériel, et surtout votre moniteur.
Un bon briefing et une solide formation saut en parachute, cela vous prépare à tout. Votre cerveau reste focus, même si vous avez un pépin en altitude !
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Le parachute ne s’ouvre pas ?
On a tous entendu l’histoire du « et si mon parachute ne s’ouvre pas ? »… Eh bien, bonne nouvelle, on a prévu le coup !
Si le parachute principal ne fonctionne pas, il suffit de libérer celui-ci en tirant la poignée droite. On ne garde pas ce qui ne marche pas, surtout à 200 km/h.
Ensuite, plan B : on passe au parachute de secours.
Là, vous attrapez la poignée gauche et tirez fermement. On parle de tirer bien fort, pas juste une petite tape (sinon, il ne se déploie pas, c’est clair). Et maintenant, c’est le moment de vérité : vous regardez si votre parachute de secours se déploie correctement.
Oui ? Vous êtes sauvé !
Non ? Il y a encore des solutions.
Je vous le dis, avec une bonne formation saut en parachute, tout devient instinctif. On a appris, on réagit vite. Il y a même des dispositifs automatiques qui ouvrent le parachute si vous ne réagissez pas à temps.
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Enchevêtrement des suspentes ?
Si vos suspentes s’emmêlent, il n’y a pas de quoi s’inquiéter.
Le plus important, c’est de ne pas aggraver la situation. On se stabilise d’abord (comme quand on essaye de démêler des écouteurs sans se stresser). Après ça, on tente de démêler le problème.
Si ça fonctionne, bravo, vous avez sauvé la mise.
Sinon, on libère tout ça. C’est-à-dire qu’on dit au revoir au parachute principal, et on sort le parachute de secours. Aucun stress, vous avez deux chances, c’est toujours mieux qu’une.
Dans ma formation saut en parachute, on vous apprend tout ça. Ce qui fait que ça devient un automatisme. Un peu comme savoir quoi faire quand votre voiture ne démarre plus (appeler le garagiste, évidemment).
Un autre parachutiste arrive ? Pas le moment de fraterniser
En chute libre, croyez-moi, il est préférable de rester chacun dans son coin. Si un autre parachutiste vous fonce dessus, ce n’est pas le moment d’échanger des politesses. Vous vous écartez vite, mais en douceur (on parle d’éviter la collision, pas de partir dans toutes les directions).
Si vraiment vous avez joué aux aimants et vos voiles se sont mélangées, il ne faut pas paniquer. Vous libérez votre parachute principal et immédiatement, parachute de secours.
On reste professionnel, on respire, et surtout, on évite de s’énerver.
Votre altimètre fait des siennes ?
Si votre altimètre ne vous donne plus de bonnes infos, vous avez un dispositif de secours qui, lui, s’active tout seul si vous descendez trop bas sans ouvrir de parachute.
Donc même si vous êtes perdu dans l’altitude, une formation saut en parachute bien faite vous aura appris à rester concentré. Ne vous laissez pas distraire !
Le point important, c’est d’avoir toujours l’œil sur votre altimètre. Si vous avez un doute, faites confiance à vos réflexes et à votre équipement (c’est ce qu’on répète encore et encore pendant la formation, pour que cela devienne naturel).
Pas de place pour l’improvisation là-haut !
Le temps change ?
La météo, c’est un facteur à ne jamais négliger.
Si le vent se lève ou qu’un orage pointe le bout de son nez, il faut être prêt à adapter son saut. Parfois, on reporte carrément, et c’est très bien ainsi.
Aucun saut ne vaut la peine de risquer sa vie pour un nuage qui devient menaçant.
En plein saut, si le vent se fait plus fort que prévu, dirigez votre parachute vers une zone sécurisée et restez flexible (parfois, on atterrit dans un champ à côté, c’est déjà arrivé).
Et puis, soyez tranquille, avec la formation saut en parachute, on vous enseigne à gérer toutes ces situations.
Vous saurez toujours quoi faire !
Atterrissage hors zone ? Aucun souci
Alors là, si vous ratez la zone prévue d’atterrissage, il ne faut pas paniquer. On cherche une zone dégagée, on évite les arbres, les routes et les rivières (tout ce qui pourrait compliquer un peu trop les choses).
Et surtout, préparez-vous à lever les jambes pour un atterrissage en douceur.
Même si l’idée paraît angoissante, avec la formation saut en parachute, on vous apprend à gérer ce genre de situation. Une fois que vous avez trouvé un endroit plus sécurisé, vous atterrissez en toute quiétude.
Vous roulez si besoin, et tout va bien. Et puis, pensez à regarder où vous êtes, cela peut toujours être utile pour raconter l’anecdote après.
Quelques astuces pour un saut en toute sécurité
Première chose à retenir : votre matériel, c’est votre meilleur allié.
Vérifiez toujours votre parachute avant de sauter. Assurez-vous que tout est en place et qu’aucun détail ne vous échappe. Un saut ne se fait pas sur un coup de tête (sauf si vous aimez les surprises, mais pas celles-là).
Ensuite, choisissez toujours un bon moniteur (comme moi). C’est lui qui vous accompagne et qui peut réagir si quelque chose tourne mal. Ne sautez jamais sans avoir suivi une bonne formation saut en parachute, c’est vraiment la base !
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