Stage saut en parachute : ce que vous allez vraiment apprendre en 6 sauts

Avant de monter dans l’avion, il y a quelques trucs à savoir.

Premièrement, pas de saut avant 15 ans, et si vous êtes mineur, il faudra un petit mot signé par papa et maman. Le médecin devra aussi vous donner son feu vert. Pas de certificat médical, pas de saut. Les règles de sécurité sont vraiment béton, et on ne rigole pas avec ça.

Ensuite, côté budget, il faut prévoir entre 1 200 et 1 500 €. Ce n’est pas donné, mais ça inclut tout : la formation théorique, les sauts, l’équipement, et parfois même les vidéos pour garder un souvenir de vos têtes en chute libre. En tout cas, rien à rajouter, à part peut-être pour des extras.

Côté logistique, ça se passe sur 4 à 5 jours, mais tout dépend de la météo. Donc, prévoyez de la marge au cas où le ciel n’est pas avec nous. En parachutisme comme en stage PAC, on dépend du temps, ça fait partie du jeu.

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Le stage PAC est vraiment top pour progresser

Le stage saut en parachute PAC, c’est la méthode qui déchire pour devenir autonome rapidement.

Franchement, avec cette formule, pas besoin de perdre du temps : dès le premier saut, vous êtes en chute libre, direct dans le grand bain. Deux moniteurs vous encadrent pour assurer vos arrières. C’est du sérieux.

Chaque saut est filmé. Pourquoi ? Parce que rien de tel qu’un bon replay pour voir où ça coince et s’améliorer. Après deux ou trois sauts, on passe à un seul moniteur. Ça veut dire que vous progressez et qu’on commence à vous lâcher un peu. Toujours encadré, mais avec plus de liberté.

À la fin du stage, vous êtes officiellement prêt à sauter seul partout en France. Eh oui, cette formation est reconnue et validée par la Fédération Française de Parachutisme. Bref, c’est la classe, et surtout, ça vous ouvre les portes du ciel.

Comment se passe la formation théorique ?

Avant de sauter, on commence toujours par une bonne grosse session de théorie. Ça dure 5 à 6 heures, et même si c’est un peu long, c’est là qu’on vous file toutes les clés.

Vous allez apprendre comment tout fonctionne, du parachute jusqu’à l’avion. Je vous montrerai aussi comment plier votre parachute, et ça, c’est plus important qu’on ne le pense. La sécurité, c’est la base.

On parlera aussi de la chute libre. C’est l’occasion de vous expliquer la position idéale pour rester stable dans l’air. Pas question de faire n’importe quoi. Vous aurez tous les détails, et je vous dirai aussi comment réagir en cas d’imprévu (spoiler : ça n’arrive presque jamais, mais il faut être prêt).

Une fois que vous aurez tout ça en tête, on passera au briefing avant le saut. Là, on résume tout pour être bien sûr que c’est clair. Et après, c’est parti pour le grand frisson !

Votre premier saut, ça ne s’oublie pas

Le premier saut en stage saut en parachute, c’est toujours un truc de dingue.

Vous montez dans l’avion, tout est calme, et puis d’un coup, à 4 000 mètres, la porte s’ouvre. Là, l’adrénaline fait son boulot. Deux moniteurs sont avec vous pour ce premier saut, donc pas de panique. Ils sont là pour stabiliser la chute et vous corriger en direct.

La chute libre dure environ 50 secondes, mais croyez-moi, ça passe super vite. On atteint quand même les 200 km/h, ça décoiffe ! Au début, on sent bien l’accélération, puis on se stabilise. Pas le temps de réfléchir, on vit chaque seconde à fond.

À 1 500 mètres, hop, on ouvre le parachute, et là, tout change. Vous passez de 200 km/h à 30 km/h. Sensation unique. On vous guide par radio pour l’atterrissage. C’est toujours rassurant de savoir qu’il y a quelqu’un en bas pour vous aider à poser les pieds sur terre.

Les objectifs à atteindre pendant les 6 sauts

Pendant le stage saut en parachute PAC, chaque saut a un objectif précis.

Le premier, c’est d’apprendre à stabiliser votre corps en chute libre. Vous devez maîtriser cette sensation de tomber à 200 km/h tout en restant bien droit. Pas si simple, mais on est là pour ça !

Ensuite, vous apprendrez à faire des rotations et des déplacements dans l’air. Bouger tout en tombant, c’est tout un art, mais avec l’expérience, vous y arriverez sans problème. Et bien sûr, on vous montrera comment ouvrir votre parachute seul, au bon moment. Ça fait partie des bases.

À la fin du stage, l’objectif ultime, c’est de vous faire sauter en solo. Pas vraiment tout seul, mais avec beaucoup moins d’aide. Vous saurez gérer la chute libre, l’ouverture du parachute et même l’atterrissage. Bref, vous serez prêt à voler de vos propres ailes.

Ce que vous allez apprendre en chute libre

En chute libre, vous allez tout d’abord apprendre à vous stabiliser. Ça paraît facile, mais à 200 km/h, ça l’est beaucoup moins ! La position à adopter est super importante pour garder le contrôle. On y passe du temps, et à chaque saut, vous vous améliorez un peu plus.

On vous apprendra aussi à faire des figures, des rotations à 360°, des tonneaux… Bon, pas pour faire joli, mais pour que vous maîtrisiez parfaitement vos mouvements dans l’air. Vous allez vous éclater (dans le bon sens du terme, bien sûr).

Enfin, on vous apprendra à lire un altimètre. C’est lui qui vous dira quand ouvrir le parachute. Et cette partie-là, c’est à ne surtout pas négliger. Une fois que vous avez ça en poche, vous êtes prêt à gérer seul.

Comment ouvrir le parachute et bien atterrir ?

La gestion de l’ouverture du parachute, c’est un peu le moment clé.

Au début, on vous guide, mais très vite, vous devrez le faire seul. Pas de stress, c’est juste une question d’habitude. En gros, à 1 500 mètres, c’est à vous de jouer. Un petit coup sur la poignée et c’est parti, le parachute s’ouvre.

Une fois sous voile, vous devenez pilote de votre propre parachute. Vous allez apprendre à le manœuvrer pour aller exactement là où vous voulez. On reste en contact via la radio pour vous guider et éviter les atterrissages trop musclés (ça arrive parfois).

L’objectif, à la fin, c’est de réussir à poser vos pieds sans aide, de manière fluide et propre. Une fois que vous maîtrisez ça, vous êtes officiellement autonome en parachutisme. Et c’est là que la vraie liberté commence !

Quelles sont les étapes après le stage PAC ?

Une fois votre stage saut en parachute PAC validé, vous ne vous arrêtez pas là.

Si vous avez la fibre du parachutisme, vous passerez ensuite au brevet A. Il faut 15 sauts, dont 9 en solo, pour l’obtenir. C’est le sésame pour sauter sans moniteur. Pas mal, non ?

Ensuite, il y a le brevet B. Celui-là vous permet de sauter dans des centres sans moniteurs. Vous êtes en totale autonomie et vous pouvez même tenter des spécialités comme le freefly ou la voltige. À partir de ce niveau, vous commencez à vraiment jouer dans la cour des grands.

Le parachutisme, c’est un univers où les possibilités sont infinies. Chaque brevet ouvre de nouvelles portes, et à ce rythme, vous pourriez finir par faire des démonstrations ou participer à des compétitions. Alors, prêt à continuer l’aventure ?